Tous les sports sont-ils bons pour la santé ?
Tous les sports sont bons s'ils nous donnent du plaisir et de la détente. La condition sine qua non est d’avoir le corps en équilibre. En effet, ce n’est pas ce que l’on fait qui importe mais ce que l’on est (en équilibre) pour le faire. Aucun n'est mauvais si nous le pratiquons en bonne intelligence et dans le respect de cet équilibre. En revanche le sport devient source de compensation et de douleur s’il est pratiqué sur des corps en déséquilibre.
Soyons donc à leur écoute, et faisons preuve de sagesse et d'humilité !
À cause de tous les pièges et menaces de ruptures que génère notre société moderne : stress, sédentarité, matérialisme, mal-bouffe, hyperacidité, pollutions abyssales etc., je continue de marteler qu'il est vital pour chacun, petit et grand, jeune ou vieux, de faire bouger et vivre son corps en pratiquant des exercices régulièrement.
Quel que soit le niveau ou l'esprit qu'on lui prête, le sport se divise en deux catégories : les sports symétriques (qui sollicitent en même temps, ou en alternance, les parties droite et gauche du corps) et les sports asymétriques (qui sollicitent plus une partie du corps qu'une autre, droite ou gauche).
Ceci dit, n'oubliez pas que le corps du sportif, et cela quelle que soit sa pratique, reste en danger si son bassin n'est pas en équilibre. Une remarque d'autant plus valable pour les sports asymétriques, comme le tennis ou le golf, qui génèrent plus de pathologies à cause du déséquilibre dans la latéralité.
En revanche, les sports symétriques, dont les plus bénéfiques pour le corps et le dos restent la marche, le vélo, le ski (le ski de fond surtout), la natation et l'équitation, sollicitent, eux, le corps dans sa globalité, avec un équilibre de la latéralité.
Aujourd'hui, de nombreux sportifs, amateurs ou professionnels, se voient frappés de contre-indications, voire d'interdits. Certains sont justifiés, d'autres pas ! Et, là encore, quelques idées reçues sont à corriger, car enfin, tout sport est bénéfique, s'il libère "la tête" de celui qui le pratique…